|
| Entrevista a Peter ( en francés ) | |
| | Autor | Mensaje |
---|
Paloma The Queen of Maybe
Cantidad de envíos : 1639 Localisation : Madrid Fecha de inscripción : 01/03/2007
| Tema: Entrevista a Peter ( en francés ) Mar Abr 03, 2007 8:02 am | |
| http://www.01men.com/article/341224.html
01net. : Peter, quel est votre rapport avec les trains ?
Peter Gabriel : J'aime bien les trains car le flux de mes idées est beaucoup plus coulant lorsque je suis en mouvement. J'ai eu l'idée de Womad dans le train qui relie Londres à Bath. Ma théorie est qu'en tant qu'humains nous avons une mémoire instinctive que nous utilisons pour voir des choses qui bougent très rapidement et que nous utilisons mentalement ensuite pour créer.
C'est pour cette raison que Real World est situé à seulement quelques dizaines de mètres d'une voie ferrée ?
Ah ! non. Cet endroit est le seul entouré d'eau que j'ai pu trouver parce que j'aime bien cela. Mais les travaux d'isolation acoustique coûtent, en général, très cher et, seuls, deux des bâtiments sont complètement insonorisés. Sur beaucoup d'enregistrements effectués ici, vous pouvez entendre la contribution du Great Western Railway !
A quoi cela ressemblait de jouer dans un groupe à la Chaterhouse School à la fin des années 60 ?
Je n'y étais pas vraiment encouragé mais je faisais partie de trois groupes en fait. Avec Tony Banks dans The Garden Wall, un nom terrible, mais aussi à la batterie dans un groupe soul appelé The Spoken Word et enfin dans une sorte de jazz-band. J'étais un batteur épouvantable mais j'étais très enthousiaste. Keith Moon [le batteur de The Who, ndlr] était mon idole. Un jour, j'ai fait un rêve où j'avais le choix entre devenir fermier ou musicien, chanteur plus précisément, et même si la batterie était mon premier centre d'intérêt. C'est comme cela que j'ai commencé à chanter.
Vous étiez hippie à cette époque ?
J'étais fait pour ça plus que quiconque... Les autres étaient plus dans l'esprit British Blues de l'époque. Mais je n'ai jamais vraiment aimé les drogues. A cette époque je faisais déjà suffisamment de rêves, assez intenses, pour ne pas, en plus, appuyer sur l'accélérateur ! La seule drogue qui aurait pu m'intéresser est le LSD mais, je n'en ai jamais pris car je ne souhaitais pas perdre le contrôle de moi-même. Je trouvais mes rêves suffisamment effrayants.
Pourquoi le Genesis des débuts était aussi théâtral ?
C'était en partie nécessaire. Nous avions trois guitares douze cordes... et pas d'accordeurs électroniques à cette époque. Alors après chaque morceau, il fallait réaccorder les guitares et il y avait un très long silence pendant lequel tout le monde regardait le chanteur.
J'ai fini par raconter des histoires et les costumes étaient un moyen très simple de les illustrer. La première fois que je me suis déguisé sur scène c'était pour « Foxtrot ». J'ai mis un masque de renard et une tenue rouge que j'avais empruntée à ma femme Jill. C'était vraiment un choc car, en 1972, les gens n'étaient pas encore habitués à voir un homme en robe.
Et votre déguisement de fleur ?
L'idée venait du mythe de Narcisse se transformant en fleur et l'apparence était inspirée du personnage de Weed dans The Flowerpot Men Cune série télé anglaise pour enfants des années 50, ndlr]. Ce costume était vraiment très étonnant et avait une vraie portée dans l'esprit du public. David Bowie et Alice Cooper étaient les deux seules autres personnes à faire ce genre de choses à l'époque. Cela permettait au public de s'évader un peu.
Quand vous avez plongé de la scène vers le public, ils ont dû être surpris. Personne n'avait fait cela auparavant ?
Iggy Pop avait déjà sauté dans le public une ou deux fois, mais il n'avait jamais vraiment plongé... Tout ce que j'ai fait est de me mettre dos à la salle et de me laisser tomber. J'ai toujours été intéressé par le fait de jouer avec la distance qu'il peut y avoir entre le public et l'artiste. Alors que tout devenait de plus en plus organisé dans les spectacles au cour des années 80, cela me permettait d'y réintroduire une part de risques et d'imprévus.
J'en ai eu l'idée après avoir rencontré un type qui avait inspiré une série d'exercices psychologiques qu'il appelait New Games ... C'est très californien. En tout cas, celui-ci était un véritable exercice : si vous faites confiance aux gens, vous êtes détendu et ils vous rattrapent. Si vous n'êtes pas relax, ils vous évitent. La seule fois où le public m'a laissé tomber c'était, très étrangement, à San Francisco !
Que pensez-vous aujourd'hui de « Sledgehammer », la chanson qui vous a fait parvenir au rang de pop-star dans les années 80 ?
C'est un raccourci mais je l'aime bien. J'essayais alors de trouver ma voix dans le style soul music. Otis Redding était mon héros sur le plan vocal, mais je ne voulais pas en faire une pale imitation. C'est une chanson qui parle de sexe. J'avais écouté beaucoup de vieux disques de blues dont les paroles ont très souvent une double signification. Et pour le clip vidéo, j'étais décidé à créer quelque chose de suffisamment rapide et changeant pour fixer l'attention.
A la lumière de vos différents engagements pour la musique et les problèmes de l'Afrique, pourquoi n'avez-vous pas participé au Live Aid ?
On ne me l'a pas demandé ! Mais j'y aurais participé si cela avait été le cas. Bob Geldof [co-organisateur du Live Aid, ndlr] souhaitait un maximum d'effets et de retours grâce aux artistes qu'il avait sur sa liste. Lorsqu'il a eu l'accord de Phil (Collins), il a tout simplement pensé réunir l'ensemble des fans de Genesis. Je n'ai pas eu le droit à mon conte de fées...
C'est ce qui est à l'origine de votre prise de bec avec Bob Geldof au sujet de l'exclusion de musiciens africains pour les principaux concerts du Live 8 ? [A l'occasion d'une série de concerts humanitaires organisés dans les pays du G8 à l'occasion du 20e anniversaire du Live Aid, Peter Gabriel avait critiqué la décision de Bob Geldof de ne retenir, principalement, que les artistes pop les plus célèbres et... blancs, ndlr]
C'est sans rapport... Et ce n'était pas une prise de bec, il a juste pris les choses un peu trop personnellement. Le fait est qu'il travaille très dur sur ce genre d'événements et comme dirait Sting « Jamais aucun acte de bonté ou de charité ne reste impuni ». Son principal objectif était que le monde entier soit devant la télévision et ce n'est possible qu'avec de grands noms.
Je comprends son point de vue mais je le désapprouve. Pour les concerts en faveur de Nelson Mandela en 1988 et 1990, il y avait un très bon mix de musiciens africains et les téléspectateurs n'ont pas zappé pour autant. Live 8, c'était un peu comme si on préparait une fête pour quelqu'un sans l'inviter. C'est pourquoi, nous avons organisé quelque chose dans le cadre de l'Eden Project. Nous souhaitions créer un espace où l'Afrique était partie prenante sur le plan musical.
Parlons un peu de vos autres centres d'intérêt. Qu'est ce que l'Experience Theme Park que vous avez imaginée avec Brian Eno à la fin des années 80 ?
C'était conçu comme une alternative à Disney World mais avec des productions de films, des maisons de disques et des éditeurs indépendants. Toutes ces cultures alternatives que l'on ne voit jamais dans les parcs d'attractions. Le but était de rassembler des scientifiques et des artistes afin de créer de nouvelles expériences multiculturelles, susceptibles de simuler la vie, de la naissance à la mort. C'était à mi-chemin entre le monde réel et virtuel.
Laurie Anderson, par exemple, était intéressée par l'idée de domestiquer la nature avec des moyens artistiques. Nous avions aussi un artiste qui travaillait sur les tornades. Nous envisagions d'en installer à différents points du parc en récréant ce type de phénomènes naturels dans de grands cubes de verre.
Rien n'est ressorti de tout cela ?
Non... La ville de Barcelone était la seule suffisamment folle pour nous prendre au sérieux. Ils nous ont offert un site mais nous n'avons pas pu rassembler l'argent nécessaire. Mais nous avons vécu de très belles réunions de brain-storming... C'est de là que vient le nom « Real World ». Nous avons essayé de convaincre les responsables du Millenium Dome à Londres, mais ils n'avaient pas vraiment confiance dans les artistes. Je continue de penser qu'il y a un marché pour cela.
Plus récemment, j'ai entendu dire que vous exploriez la créativité des singes ?
Au départ, j'ai été fasciné par l'idée que ces animaux, que nous conduisons au bord de l'extinction, soient capables de maîtriser notre langage sous forme de signes et de symboles, comme l'ont découvert des chercheurs en Californie. Lorsqu'une femelle gorille est attristée et contrariée en voyant les images des attentats du 11 septembre 2001 à New York, elle est en mesure de le leur dire avec des signes.
Je m'y suis rendu cinq ou six fois et j'ai vu des singes bonobos improviser de la musique avec des percussions et de claviers. Tous les musiciens auxquels j'ai montré ces enregistrements sont vraiment étonnés car on peut y voir et entendre ces singes rechercher les notes de manière intelligente et musicale. Ils ont grandi au milieu de radios et postes de télévision, donc ils y sont préparés.
Est-ce que cela conduit à quelque chose ?
J'ai essayé de créer un Internet pour les singes, que nous prévoyons d'étendre à d'autres espèces sous le nom d' Animal Nation . Nous travaillons sur un moteur de recherche qui utilise des images. Je pense que cela pourrait être fascinant de voir des animaux explorer le Web pour peu qu'ils aient les bons outils pour cela. Et découvrir ce qui les intéresse.
Vous avez été l'un des premiers à vous lancer dans la vente de musique en ligne. Votre société, OD2, a-t-elle gagné de l'argent ?
Oui ! C'est d'ailleurs l'un de mes rares investissements à succès. Nous avions une ou deux années d'avance sur Apple mais lorsqu'ils sont arrivés, ils avaient, bien entendu, pour eux leur puissance marketing et un logiciel très sexy. Quand iTunes est arrivé, mes partenaires de OD2 ont voulu vendre. C'est la propriété de Nokia à présent. J'étais très excité à l'idée d'être en première ligne au niveau technologique et j'ai toujours aimé jouer.
Pourquoi vous embêtez-vous encore à prendre des risques dans les affaires ?
Je tiens ça très probablement de mon père. Il est dans sa 90e année maintenant, mais il a travaillé comme ingénieur pour Rediffusion [l'une des plus anciennes sociétés de diffusion audiovisuelle anglaise, ndlr]. Il avait toujours des idées très futuristes. Il y a peu de temps, j'ai pris connaissance des brevets dont il a été à l'origine. Il y en a plus d'une trentaine qui n'a jamais été exploitée. Il a, par exemple, inventé ce que nous connaissons maintenant comme la télévision payante, largement utilisée sur les chaînes câblées américaines. Mais à l'époque Rediffusion pensait « Pourquoi les gens paieraient-ils quelque chose qu'ils peuvent avoir gratuitement ». Je suis un peu plus obstiné que mon père...
J'ai été surpris que la Fifa ait fait appel à vous pour travailler sur la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde 2006. Je ne vous savais pas fan de football ?
Je ne l'étais pas, mais j'ai commencé à m'y intéresser ces dix dernières années. Je suis maintenant un supporter de Liverpool. Lorsqu'ils n'étaient pas au mieux et que Raphael Benitez [Manager du Liverpool FC, ndlr] est arrivé à la tête de l'équipe, j'ai pensé que c'était une bonne chose et j'ai mis de l'argent dans l'aventure pour qu'ils puissent remporter un trophée européen.
J'ai vraiment eu le nez fin. La Fifa m'a contacté par l'intermédiaire de Brian Eno. Ils espéraient un spectacle rock avec des artistes mondialement connus alors que nous pensions plutôt à quelque chose de plus artistique, plus proche de l'idée de notre parc d'attractions. Des billets ont été mis en vente, mais il n'y a pas eu beaucoup de retours, alors la Fifa a mis le projet de côté.
Sur le plan personnel, vous avez la réputation d'être un homme à femmes. Est-ce justifié ?
J'ai fait de mon mieux ! Pendant un moment en tout cas. En fait, je me suis marié très jeune, peu de temps après avoir terminé mes études. Je n'ai donc pas eu beaucoup d'expériences à cette époque. Après avoir divorcé dans les années 80, j'ai partagé la vie de Rosanna Arquette pendant quelques années. Et lorsque cela n'a plus fonctionné entre nous, j'ai été vraiment au fond du gouffre. Quand je suis revenu à la vie... je me suis épanoui, je me suis ouvert au monde. Parce que si vous n'en avez jamais eu la possibilité, c'est mieux d'aller chercher cela en dehors de votre univers.
Peter Gabriel regarde alors sa montre et quitte la pièce en marmonnant quelques paroles inaudibles. N'aime-t-il pas parler de lui à ce point ? Sa fidèle assistante nous répond par la négative et nous informe qu'il est juste en retard, très en retard, pour aller chercher, avec sa femme Meabh, leur fils de cinq ans à l'école privée du coin. Le joindre ensuite pour éclaircir quelques points de notre entretien n'a pas été simple. Peter Gabriel est actuellement en train d'enregistrer de nouvelles chansons tout en préparant un mystérieux nouveau projet - nom de code : The Elders - qui pourrait être musical... ou pas, mais où serait encore impliqué Nelson Mandela.
Notre entretien de 90 minutes n'a fait qu'effleurer la richesse et la diversité des projets inscrits à son agenda. Quelques jours plus tard, il est au bout du fil et nous lui demandons s'il pense que sa musique a souffert de ses multiples et diverses activités. « Oui sans aucun doute, a-t-il répondu sans hésitation. Mais au final je pense que j'ai une vie bien plus intéressante ». | |
| | | hewsted Anaesthetist
Cantidad de envíos : 111 Localisation : Buenos Aires Fecha de inscripción : 11/03/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Miér Abr 04, 2007 9:25 am | |
| Please, alguien que entienda francés y pueda hacer un breve resumen? Muchas gracias por la info | |
| | | Yoli The Queen of Maybe
Cantidad de envíos : 656 Localisation : Barcelona Fecha de inscripción : 01/03/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Abr 05, 2007 1:09 am | |
| Más que un breve resumen aquí está traducida, más o menos.
¿Peter, cuál es su relación con los trenes? Peter Gabriel: Me gustan los trenes ya que el flujo de mis ideas es mucho más fluyente cuando estoy en movimiento. Tuve la idea de Womad en el tren que conecta Londres con Bath. Mi teoría es que como humanos tenemos una memoria instintiva que utilizamos para ver cosas que se mueven muy rápidamente y que utilizamos mentalmente a continuación para crear.
¿Por esta razón Real World se sitúa solamente a algunas decenas de metros de un ferrocarril? ¡Ah! no. Este lugar es el solo rodeado de agua que pude encontrar porque me gusta eso. Pero los trabajos de aislamiento acústico cuestan, en general, muy caro y, sólo, los dos edificios son completamente insonorizados. ¡Son muchos registros efectuados aquí, pueden oír la contribución del Great Western Railway!
¿A que eso se asemejaba jugar en un grupo al Chaterhouse School al final de los años 60? No me animaba allí realmente pero formaba parte de tres grupos en realidad. Con Tony Banks en The Garden Wall, un nombre terrible, y también a la batería en un grupo soul llamado The Spoken Word y finalmente en una clase de jazz-band. Era un baterista horrible pero era muy entusiasta. Keith Moon [ el batidor de The Who] era mi ídolo. Un día, he hecho un sueño donde podía elegir entre pasar a ser granjero o músico, cantante más concretamente, y aunque la batería era mi primer centro de interés. Es como eso que comencé a cantar.
¿Eran hippie en esta época? Hacía más para eso que cualquiera... Los otros estaban más en el espíritu British Blues del tiempo. Pero las drogas nunca realmente me han gustado. ¡En esta época ya tenía suficientemente sueños, bastante intensos, como para acelerarlas! La única droga que habría podido interesar es el LSD pero, nunca he tomado ya que no deseaba perder el control de mí mismo. Encontraba mis sueños suficientemente espantosos.
¿ Por qué Genesis de los principios era tan teatral? Era en parte necesario. Teníamos tres guitarras doce cuerdas y ningunos afinadores electrónicos en aquella época. Entonces después de cada pedazo, había que reconceder las guitarras y había un silencio muy largo durante el cual todo el mundo miraba al cantante. Acabé por contar historias y los trajes eran un medio muy simple de ilustrarlos.
La primera vez que me disfracé sobre escena era para "Foxtrot". Puse una máscara de zorro y una postura roja que le había tomado a mi mujer Jill. Verdaderamente era un choque porque, en 1972, la gente todavía estuvo acostumbrada a ver a un hombre en vestido.
¿ Y su disfraz de flor? La idea venía del mito de Narciso que se transformaba en flor y la apariencia fue inspirada por el personaje de Weed en The Flowerpot Men Cune serie tele inglesa para niños de los años 50. Este traje era verdaderamente muy asombroso y tenía un verdadero alcance en el espíritu del público. David Bowie y Alice Cooper eran las únicas otras personas que hacen este tipo de cosas en la época. Esto le permitía al público evadirse un poco.
Cuando usted se zambulló de la escena hacia el público, debieron estar sorprendidos. ¿ Nadie había hecho esto antes? Iggy Pop ya había saltado al público una o dos veces, pero verdaderamente no se había zambullido jamás... Todo lo que hice es ponerme espalda en la sala y abandonarme. Siempre me ha interesado el hecho de jugar con la distancia que puede tener allí entre el público y el artista. Mientras que todo se volvía cada vez más organizado en los espectáculos alrededor de los años 80, esto me permitía reintroducir allí una parte de riesgos y de imprevistos.
Tuve la idea después de haber encontrado un tipo que había inspirado una serie de ejercicios psicológicos que llamaba New Games... Es muy californiano. En todo caso, éste era un ejercicio verdadero: si usted confía en la gente, eres aflojado y se aprovechan. Si usted no es relajado, le evitan. ¡ La sola vez cuando el público me abandonó era, muy de manera extraña, en San Francisco!
¿ que piensa hoy de "Sledgehammer", la canción que le envió al nivel de pop-estrella en los años 80? Es una reducción pero me gusta mucho. Trataba entonces de encontrar mi voz en el estilo soul music. Otis Redding era mi héroe sobre el plano vocal, pero no quería hacer una imitación. Es una canción que habla de sexo. Había escuchado muchos de los viejos discos de blues cuyas palabras(voces) tienen muy a menudo un significado doble. Y para el clip vídeo, fui decidido crear algo bastante rápido y cambiante para fijar la atención.
¿ A la luz de sus diferentes empeños para la música y los problemas de África, por qué no participó en Live Aid? ¡ No me lo pidieron! Pero habría participado en eso si esto había sido el caso. Bob Geldof [cooraganizador del Live Aid] deseaba un máximo de efectos y de vueltas gracias a los artistas que tenía sobre su lista. Cuando tuvo el acuerdo de Phil (Collins), simplemente pensó reunir el conjunto de los fans de Genesis. No tuve el derecho a mi cuento de hadas…
¿ Es aquel quién está al principio de su agarrada con Bob Geldof respecto a la exclusión de músicos africanos para los principales conciertos de Live 8? [Con ocasión de una serie de conciertos humanitarios organizados en los países de G8 con ocasión del 20 aniversario de Live Aid, Peter Gabriel había criticado la decisión de Bob Geldof de retener, principalmente, sólo a los artistas pop más célebres y blancos.
Es sin informe... Y no era una agarrada, justo tomó las cosas un poco demasiado personalmente. El hecho es que trabaja muy duramente en este género de acontecimientos y como diría Sting " ningún acto de bondad o de caridad Jamás queda impune ". Su principal objetivo era que el mundo entero sea delante de la televisión y esto es posible sólo con grandes nombres.
Comprendo su punto de vista pero lo desapruebo. Para los conciertos a favor de Nelson Mandela en 1988 y 1990, había un muy buen mix de músicos africanos y los telespectadores no hicieron zapping por eso. Live 8, era un poco como si se prepara una fiesta para alguien sin invitarlo. Es por eso que, organizamos algo en el marco del Eden Project. Deseábamos crear un espacio donde África era parte activa sobre el plano musical.
Hablemos un poco de sus otros centros de interés. ¿ Que es que Experience Theme Park a quién usted imaginó con Brian Eno a finales de los años 80? Fue concebido como una alternativa a Disney World pero con producciones de películas, casas de discos y de los editores independientes. Todas estas culturas alternativas que jamás se ve en los parques de atracciones. El fin era reunir a científicos y artistas con el fin de crear nuevas experiencias multiculturales, susceptibles de simular la vida, del nacimiento a la muerte. Era a la mitad del camino entre el mundo real y virtual.
A Laurie Anderson, por ejemplo, le había interesado la idea de domesticar la naturaleza con medios artísticos. Teníamos también un artista que trabajaba en los tornados. Pretendíamos instalarlo a diferentes puntos del parque recreando este tipo de fenómenos en grandes cubos de vaso.
¿ Nada volvió a salir de todo esto? No... La ciudad de Barcelona era la única lo bastante loca para tomarnos en serio ;-) . Nos ofrecieron una ubicación pero no pudimos reunir el dinero necesario. Pero vivimos reuniones muy bellas de brain-storming... Es de ahí dónde viene el nombre " Real World ". Tratamos de convencer a los responsables de Millenium Dome en Londres, pero verdaderamente no tenían confianza en los artistas. Continúo pensando que hay un mercado para esto.
¿ Más recientemente, usted exploraba la creatividad de los monos? Al principio, he estado fascinado por la idea para que estos animales, que conducimos al borde de la extinción, sean capaces de dominar nuestro lenguaje en forma de signos y en forma de símbolos, como lo descubrieron investigadores en California. Cuando una hembra gorila es entristecida y es contrariada viendo las imágenes de los atentados del 11 de septiembre de 2001 en Nueva York, se halla en situación de les decírselo con signos.
Fui allá cinco o seis veces y vi a monos bonobos improvisar la música con percusiones y teclados. Todos los músicos a los cuales mostré estos registros son verdaderamente asombrados porque se puede ver allí y oír(entender) a estos monos buscar(investigar) las notas de manera inteligente y musical. Crecieron en medio de radios y aparatos de televisión, pues estan preparados.
¿ Acaso esto conduce a algo? Traté de crear Internet para los monos, a los que prevemos extender a otras especies bajo el nombre de ' Animal a Nación. Trabajamos en un motor de búsqueda que utiliza imágenes. Pienso que esto podría ser fascinante de ver a animales explorar Web por poco que tuvieran los instrumentos(utensilios) buenos como esto. Y descubrir lo que les interesa.
Usted fue uno de los primeros en lanzarle en la venta de música en línea. ¿ Su sociedad, OD2, ganó dinero? ¡ Sí! Es por otra parte una de mis inversiones raras a éxito. Teníamos un o dos años por anticipado sobre Apple pero cuando llegaron, tenían, desde luego, para ellos su fuerza de márqueting y un software muy sexy. Cuando iTunes llegó, mis compañeros de OD2 quisieron vender. Es la propiedad de Nokia ahora. Era muy excitado a la idea de estar en primera línea al nivel tecnológico y me gustó jugar siempre. ¿ Por qué todavía le aburre a arriesgarse en los asuntos? Probablemente tengo esto muy de mi padre. Es en su 90 año ahora, pero trabajó como ingeniero para Redifusión [una de las sociedades más antiguas de difusión audio-visual inglesa]. Tenía siempre ideas muy futuristas. Hace poco tiempo, me informé de patentes de las que fue al principio. Hay más de una treintena que jamás ha sido explotada. Inventó, por ejemplo, lo que conocemos ahora como la televisión de pago, ampliamente utilizada sobre las cadenas por cable americanas. Pero en la época Redifusión pensaba " Por qué la gente pagarían algo que pudieran tener gratuitamente ". Soy un poco más obstinado que mi padre...
He estado sorprendido para que Fifa le hubiera acudido para trabajar en la ceremonia de abertura de la Copa del mundo 2006. ¿ No le sabía a partidario de fútbol? No era él, sino comencé a interesarme por eso estos diez últimos años. Soy ahora un hincha de Liverpool. Cuando no eran lo mejor posible y cuando Raphael Benitez [Gerente de Liverpool FC] llegó a la cabeza del equipo, pensé que era una buena cosa y puse dinero en la aventura para que puedan llevarse un trofeo europeo.
Verdaderamente tuve buen olfato. Fifa se puso en contacto conmigo a través de Brian Eno. Esperaban un espectáculo rock con artistas mundialmente conocidos mientras que pensábamos más bien en algo más artístico, más próximo de la idea de nuestro parque de atracciones. Billetes han sido puestos a la venta, pero no hubo muchas vueltas, entonces Fifa puso a un lado el proyecto.
Sobre el plano personal, usted tiene la reputación de ser un hombre a mujeres. ¿ Esto es justificado? ¡ Hice lo mejor posible! Durante un momento en todo caso. De hecho, me casé muy joven, poco tiempo después haber acabado mis estudios. Pues no tuve muchas experiencias en aquella época. Después de haberme divorciado en los años 80, compartí la vida de Rosanna Arquette durante algunos años. Y cuando esto no funcionó entre nosotros, verdaderamente fui en el fondo del precipicio. Cuando volví a la vida me abrí, me abrí en el mundo. Porque si usted jamás tuvo la posibilidad, es mejor ir a por esto aparte de su universo.
Peter Gabriel mira entonces su reloj y deja la pieza mascullando algunas palabras inaudibles. ¿ No le gusta hablar de él a este punto? Su asistenta fiel nos responde negativamente y nos informa que justo está atrasado, muy tardío, para ir a, con su mujer Meabh, por su hijo de cinco años a la escuela privada de la esquina. Juntarlo luego para aclarar algunos puntos de nuestra conversación fue simple. Peter Gabriel actualmente está registrando nuevas canciones preparando un nuevo proyecto misterioso - nombre de código: The Elders - que podría ser musical o no, pero donde sería todavía implicado Nelson Mandela.
Nuestra conversación de 90 minutos sólo rozó la riqueza y la diversidad de los proyectos inscritos en su agenda. Algunos días más tarde, está al cabo del hilo y le pedimos si piensa que su música sufrió sus actividades múltiples y diversas. " Sí sin duda alguna, respondió sin vacilación. Pero al final pienso que tengo una vida mucho más interesante ".
(traducida con todos los traductores habidos y por haber en la red y un poquito de tiempo y con alguna corrección de -watcher-)
Última edición por el Jue Mayo 03, 2007 6:38 pm, editado 2 veces | |
| | | Paloma The Queen of Maybe
Cantidad de envíos : 1639 Localisation : Madrid Fecha de inscripción : 01/03/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Abr 05, 2007 1:18 am | |
| Gracias Yoli. | |
| | | OvO_2000 Anaesthetist
Cantidad de envíos : 118 Fecha de inscripción : 23/03/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Abr 05, 2007 11:17 am | |
| | |
| | | hewsted Anaesthetist
Cantidad de envíos : 111 Localisation : Buenos Aires Fecha de inscripción : 11/03/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Vie Abr 06, 2007 6:45 am | |
| Muchísimas gracias de corazón por la traducción!!! | |
| | | watcher Anaesthetist
Cantidad de envíos : 109 Edad : 57 Localisation : Palma de Mallorca Fecha de inscripción : 23/04/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Mayo 03, 2007 1:54 pm | |
| - Yoli escribió:
- Más que un breve resumen aquí está traducida, más o menos.
¿Peter, cuál es su informe con los trenes? rapport en francés no es informe, sino relación (con) No sabía que no le gustaba el nombre de Garden Wall... | |
| | | Yoli The Queen of Maybe
Cantidad de envíos : 656 Localisation : Barcelona Fecha de inscripción : 01/03/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Mayo 03, 2007 6:32 pm | |
| - watcher escribió:
- rapport en francés no es informe, sino relación (con)
A esto me refería con más o menos traducida. Gracias por la corrección. | |
| | | Paloma The Queen of Maybe
Cantidad de envíos : 1639 Localisation : Madrid Fecha de inscripción : 01/03/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Mayo 03, 2007 6:41 pm | |
| | |
| | | watcher Anaesthetist
Cantidad de envíos : 109 Edad : 57 Localisation : Palma de Mallorca Fecha de inscripción : 23/04/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Mayo 03, 2007 6:46 pm | |
| - Yoli escribió:
- watcher escribió:
- rapport en francés no es informe, sino relación (con)
A esto me refería con más o menos traducida. Gracias por la corrección. Ya, gracias. Hay algún detalle así que hace mucha gracia si sabes francés pero en general se entiende bien. Bravo por tu traductor! | |
| | | Yoli The Queen of Maybe
Cantidad de envíos : 656 Localisation : Barcelona Fecha de inscripción : 01/03/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Mayo 03, 2007 7:08 pm | |
| Paloma, reina! que se trata de eso, que entre todos nos enteremos un poco más. Watcher he utilizado varios traductores por que yo de francés nada de nada. | |
| | | watcher Anaesthetist
Cantidad de envíos : 109 Edad : 57 Localisation : Palma de Mallorca Fecha de inscripción : 23/04/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Mayo 03, 2007 7:19 pm | |
| yaya, lo sé. Para otra entrevista más cortita, la traduzco yo | |
| | | Paloma The Queen of Maybe
Cantidad de envíos : 1639 Localisation : Madrid Fecha de inscripción : 01/03/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Mayo 03, 2007 8:06 pm | |
| ¡ Mírale ! ¡ no te digo !..... si te quieres lucir, traduce ésta jejejeje ¡ Qué la traduzca, qué la traduzca ! | |
| | | Yoli The Queen of Maybe
Cantidad de envíos : 656 Localisation : Barcelona Fecha de inscripción : 01/03/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Mayo 03, 2007 9:33 pm | |
| - watcher escribió:
- Para otra entrevista, la traduzco yo
Oyes watcher que esto queda aquí escrito hasta el final de los días eh! luego no te eches atrás que tu mensaje lo puedes borrar tú pero éste no Bien ... esto ... he suprimido lo de "más cortita" porque soy muuuy mala (Paloma oye qué bien, ya hay alguien que sabe francés! que yo sepa nunca hubo nadie que supiera francés) | |
| | | watcher Anaesthetist
Cantidad de envíos : 109 Edad : 57 Localisation : Palma de Mallorca Fecha de inscripción : 23/04/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Mayo 03, 2007 10:06 pm | |
| - Paloma escribió:
- ¡ Mírale ! ¡ no te digo !..... si te quieres lucir, traduce ésta jejejeje ¡ Qué la traduzca, qué la traduzca !
Jojojojo, mira que sois. No es para lucirme Viví 3 años en París y algo sé jejejeje A cuál te refieres con traducir ésta? porque ésa ya está traducida bien que mal. - Yoli escribió:
- (Paloma oye qué bien, ya hay alguien que sabe francés! que yo sepa nunca hubo nadie que supiera francés)
Es que yo no había venido por aquí hasta hace poco... | |
| | | Yoli The Queen of Maybe
Cantidad de envíos : 656 Localisation : Barcelona Fecha de inscripción : 01/03/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Mayo 03, 2007 10:15 pm | |
| - watcher escribió:
- Es que yo no había venido por aquí hasta hace poco...
Pues ya has tardado ... que llevamos unos años con el "altavista" el "reverso" y el "free translation". En realidad llevo. Bienvenido seas Ahora que no te queda nada Paloma y Emilio sacad todos aquellos links de entrevistas y textos en francés que quedaron en saco roto que watcher amablemente se presta a traducirlos. (es brooma) | |
| | | Paloma The Queen of Maybe
Cantidad de envíos : 1639 Localisation : Madrid Fecha de inscripción : 01/03/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Mayo 03, 2007 10:15 pm | |
| ¡ Ah pues por eso watcher !....si está bien que mal, ahora vas y la traduces....y la quiero además traducida 100 veces y sin faltas, que la voy a revisar... chsssttt ¡ y no me repliques !. Y además, por hablar, de ahora en adelante las traducciones del frances al español, te quedan adjudicadas ¡ hale !. Yoli, noia, te juro que yo siempre pensé que tu hablabas la lengua de Moliere....tal es el afán que has dedicado siempre a traducir textos ¡ y sin saber, que tiene más mérito ! | |
| | | Yoli The Queen of Maybe
Cantidad de envíos : 656 Localisation : Barcelona Fecha de inscripción : 01/03/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Mayo 03, 2007 10:21 pm | |
| - Paloma escribió:
te juro que yo siempre pensé que tu hablabas la lengua de Moliere.... tal es el afán que has dedicado siempre a traducir textos ¡ y sin saber, que tiene más mérito ! Chica estás hecha una poetisa. (¿o poeta?) Dura con el látigo, que es carne fresca y se ha de orientar por el camino correcto. | |
| | | watcher Anaesthetist
Cantidad de envíos : 109 Edad : 57 Localisation : Palma de Mallorca Fecha de inscripción : 23/04/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Mayo 03, 2007 10:23 pm | |
| | |
| | | Paloma The Queen of Maybe
Cantidad de envíos : 1639 Localisation : Madrid Fecha de inscripción : 01/03/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Mayo 03, 2007 11:03 pm | |
| Tu no sabes como las gastamos aquí....ya nos irás conociendo... mwhahahahha... | |
| | | Yoli The Queen of Maybe
Cantidad de envíos : 656 Localisation : Barcelona Fecha de inscripción : 01/03/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Jue Mayo 03, 2007 11:46 pm | |
| Vamos a no asustarlo .... que lo veo : -patas pa qué os quiero!!- | |
| | | Paloma The Queen of Maybe
Cantidad de envíos : 1639 Localisation : Madrid Fecha de inscripción : 01/03/2007
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) Vie Mayo 04, 2007 12:13 am | |
| - Yoli escribió:
- Vamos a no asustarlo .... que lo veo : -patas pa qué os quiero!!-
Nahhhh, no creo.... me da a mí que no se asusta así como así.... | |
| | | Contenido patrocinado
| Tema: Re: Entrevista a Peter ( en francés ) | |
| |
| | | | Entrevista a Peter ( en francés ) | |
|
Temas similares | |
|
| Permisos de este foro: | No puedes responder a temas en este foro.
| |
| |
| |